Cosette

Mentalité de macho

Arrêtez tous de vous prendre
Pour des êtres supérieurs
Supérieurs en quoi ?
Dieu seul le sait,
Vous pour dieu vous vous prenez
Ras le bol de vos mots
Maux de vos "mâles aises"
Vous répétez les erreurs
De vos pères
Que vous vous défendiez
De copier.

Si vous ne comprenez
Si vous ne gérez
Vous devenez des idiots
Avides de puissance.

Arrêtez de croire
Que nos vies vous appartiennent

Arrêtez de penser
Essayez plutôt de raisonner

Arrêtez de polluer
Ne serait-ce que la vie de vos proches.

Arrêtez d’asphyxier,
Essayez d’aérer vos vies.

Arrêtez de détruire
Aimez sinon vous serez haïs

Arrêtez de chercher à contrôler nos vies
Vous n'êtes pas seuls à avoir droit de vie
Laissez respirer les autres
Ne leur imposez pas vos pensées
Votre mode de vie.

Arrêtez de vouloir assouvir un besoin
De puissance
Ce besoin d'être "suprême" assimilé à "dieu"
Nous ne sommes pas vos objets
Nous n'avons pas été créées pour vous servir.

Vous n'êtes pas nos supérieurs
En quoi que ce soit
Vous n'êtes pas nos maîtres
Nous pensons
Nous raisonnons

Pourquoi faut-il
Qu'a chaque chose
Que vous ne compreniez pas
De vos mots
Vous rabaissiez l'autre.
Pour n'en faire à vos yeux
Qu'une demi poussière
Poussière de vie
Que vous voudriez bien
Faire disparaître

Vous l'aimez
Quand elle vous sert
Sert dans toute sa splendeur
À vous vider
Vider de vos ardeurs.
Vous ne contrôlez pas
Vos instincts d'animaux
Instincts dominateurs
De ce fait
Vous devenez méprisables

A vos yeux
Complément d’objet direct.
Pour elle,
Elle ne doit vivre
Pour vous
Elle doit subir
Brimades
Remodelages à vos besoins

Au cas
Où vous ne le sauriez
Au cas
Où vous l’auriez
Déjà oublié
Nous n'avons aucun droit
Vous n’avez aucun droit
Sur la vie des autres
Sur nos vies.
Arrêtons de nous heurter
À tous ces murs
De notre fierté mal placée
De votre fierté mal placée.

La femme
Que mère vous vénérez
La femme
Qu’épouse vous bafouez
La femme
Que maîtresse vous comblez.
Femmes
Aussi différentes qu’elles soient
Dont seule
Une à vos yeux
N’a votre respect
"Votre mère".
Femmes
Qu’il serait bon
Qu’un jour
Vous respectiez
Comme vous avez su
Le faire
Pour bien l’amadouer
Pour bien la berner
Pour mieux la blouser.

Devant vos manques
D’arguments
Ne voulant reconnaître
La femme comme
Etre humain
Égale dans l’existence
Vie, si courte fut-elle.
A nos yeux
Vous resterez toujours

HOMMES MACHOS,
EUNNUQUES DE SURCROIT
PETITS A NOS YEUX
PETITS D’EXISTENCE
PEUR VOUS NOUS FAITES
PEUR BIENTOT NOUS COMBATTRONS
PETITS, PETITS VOUS RESTEREZ